Négociation pour une nouvelle convention collective
Le syndicat et l’université McGill
“Un objet au repos tend à demeurer au repos à moins qu’une force déséquilibrante le dérange”
—conséquence de la première loi du mouvement de Newton
Votre syndicat travaille fort depuis juin 2015 pour négocier notre deuxième convention collective avec l’université McGill.
Le 20 octobre, nous tiendrons une assemblée générale spéciale pour discuter l’état de notre syndicat, ainsi que notre progrès lors des négociations actuelles avec l’université McGill pour une convention collective nouvelle et audacieuse. Nous considérerons plusieurs actions, y compris une grève.
☛ Écouter le bilan des victoires et des obstacles auxquelles nous avons fait face lors des négociations et de la lutte pour un salaire minimum du campus de 15 $
☛ Donner au syndicat un mandat pour ses derniers jours de négociation avec l’université
☛ Considérer des moyens de pression, y compris la grève
☛ Bouffer
Nos principales priorités
- Faire reconnaître la contribution des employé-e-s occasionnel-le-s comme égale à celle des autres employé-e-s
- Nous assurer qu’aucun-e travailleuse ou travailleur ne soit délaissé-e en raison d’erreurs de classification
- Créer une voie aux emplois permanents
- Augmenter les salaires des employé-e-s occasionnel-le-s
- Combattre la précarisation et établir une meilleure sécurité d’emploi pour nos membres
- Faire fonctionner le programme de travail-études dans l’intérêt des étudiant-e-s
- Faire de notre syndicat un syndicat plus fort
- Fenêtre de texte
- Le harcèlement psychologique et la discrimination
Nous avons récemment présenté nos revendications salariales à McGill lors des négociations. Elles comprennent des changements substantiels, tels que l’établissement de dénominations de poste pour tout-e employé-e occasionnel-le, ainsi qu’un salaire minimum de 15$ pour tout-e-s nos membres. Le salaire minimum actuel est de 10,85$. L’université donnera sa réponse à notre proposition le 14 octobre. Si leur réponse n’est pas favorable à nos membres, il va falloir travailler ensemble en tant que syndicat pour formuler des solutions et pour prendre des mesures afin de réaliser les priorités que nous avons adopté lors des assemblées générales de 2015 et de 2016. Si vous ne vous êtes pas déjà impliqué-e dans votre syndicat, c’est le moment idéal de vous joindre à la lutte!
Nous luttons également pour quelques revendications non-salariales, y compris les liens de communication avec le bureau travail-études, l’affichage des postes travail-études, et les cartes d’identité McGill pour les employé-e-s occasionnel-le-s non-étudiant-e-s.
Le saviez-vous qu’actuellement:
▪ le bureau travail-études n’est aucunement impliqué dans le processus d’embauche ou celui de ressources humaines, et donc il ne saurait pas si, par exemple, le salaire pour un projet était inférieur au salaire minimum syndical?
▪ les postes travail-études ne doivent pas être affichés publiquement, et donc plusieurs étudiant-e-s dans le besoin ont de la misère à trouver des emplois sur le campus?
▪ les employé-e-s travail-études n’ont pas accès à l’embauche prioritaire pour des postes qu’elles-ils ont déjà occupés, sans avoir atteint un niveau très élevé d’heures travaillées?
Une deuxième revendication non-salariale pour laquelle on lutte s’agit des cartes d’identité McGill pour les employé-e-s occasionnel-le-s non-étudiant-e-s.
Les employé-e-s occasionnel-le-s qui n’ont pas une carte d’identité étudiante ne reçoivent pas une carte d’identité McGill comme tout-e autre employé-e – par exemple, Claire Michela, présidente du SEOUM, a travaillé à temps plein dans un département pendant deux ans sans recevoir une carte d’identité, ce qui contrevient aux exigences sécuritaires de McGill. Notre revendication lors des négociations est que tout-e employé-e non-étudiant-e ait accès à une carte d’identité, comme tout-e autre employé-e.
Jusqu’à maintenant, nous avons réalisé des gains sur…
Le harcèlement psychologique et la discrimination
↬ Nous avons élaboré les définitions du harcèlement psychologique, ainsi que du processus de grief relié. Nous avons élargi la liste de termes qui définissent les motifs de discrimination. (Priorité 1)
La période de probation
↬ Nous avons modifié les conditions pour la période de probation, pour que plus de travailleuses et de travailleurs qui occupent le même poste pendant au moins un an puissent sortir de la période de probation et recevoir l’embauche prioritaire pour d’autres postes dans la même Unité d’embauche. (Priorité 5)
Les périodes de repos et de repas
↬ Nous avons clarifié les périodes de repos et de repas accordés à tout-e employé-e dans la Loi sur le travail. (Période 1)
Accidents de travail et santé et sécurité au travail
↬ Nous avons clarifié les droits des employé-e-s accordés par la Loi. (Priorité 1)
La formation
↬ Nous avons rédigé ce nouvel article court, qui définit la formation telle que requise par la Loi. (Priorité 1)
Tandis que nous continuons de négocier pour favoriser nos priorités, nous sommes poursuivons une conciliation formelle avec l’université, ce qui veut dire que nous entamons un processus de médiation avec le but d’arriver à une entente avec l’aide d’une médiatrice ou d’un médiateur. Mais rien ne bouge si nous ne faisons pas preuve de notre volonté de démontrer notre force syndicale
Nous avons besoin de votre aide avec l’affichage, des appels vocals à nos membres lors des campagnes téléphoniques, ainsi que d’autres activités de mobilisation. Si vous aimeriez nous donner un coup de main, contactez-nous à [email protected] ou à travers les médias sociaux.
———————————————————————————————————Les derniers nouvelles des négociations Unit B (floor fellows) (actuellement seulement disponible en anglais)